L’histoire de la propriété

Fondé en 1947 par l’abbé Charles Quentin, l’Institut est un établissement catholique d’enseignement sous contrat

 

 

il propose aujourd’hui des parcours diversifiés en formation scolaire, apprentissage et adulte de la 4e à BAC+3, en parcours initial classique et/ou en alternance.
Dans une ambiance familiale, avec des effectifs à taille humaine, la communauté éducative se rend disponible pour mettre en œuvre le projet éducatif : « accompagner, construire et aider chaque jeune à s’épanouir afin qu’il trouve un sens à sa vie et qu’il soit acteur de celle-ci ».
C’est dans cet esprit, qu’en donnant sa chance à tous ceux qui sont en mesure de la saisir, les équipes éducatives sont fières d’annoncer un niveau de résultats, tout examen confondu, de plus de 90 %.
Dans un cadre agréable au contact de la nature, notre établissement encourage le respect de la nature et la protection de l’environnement.

Pour les curieux dans le détail des dates….

Vers 1060 :
Nivelon 1er seigneur de Pierrefonds accapare l’église Saint Sulpice et crée un prieuré avec des dépendances agricoles.
Il assainit le marais et les noues (prairies humides et inondables). Il installe un collège de chanoines sous la tutelle de son frère Thibaut.
Le prieuré est sous la tutelle de l’évêché de Soissons. Ce dernier dépend de l’archevêché de Tours (l’archevêché de Paris ne verra le jour que vers le XVIIe siècle). Le prieuré Notre dame des vignes est né. Les « moines seigneurs » (moins d’une douzaine) sont propriétaires du moulin banal de Pierrefonds, là où les paysans portent leur grain à moudre. Ils possèdent également deux fermes, une à Vertefeuille, l’autre au Lieu-dit le Rocher et 40 arpents de forêt soit 20 hectares.

Vers 1072 :
Thibaut devient évêque de Soissons.  Il obtient que Nivelon lui remette l’église St Sulpice. L’église du bourg se situe elle, à la place de l’actuel Hôtel de l’enfer… Fin XIe, des moines issus de l’abbaye de Marmoustiers (communauté monastique réformée) à Saint Ranegonde, près de Tours, s’installent à Pierrefonds.

Vers 1102, Nivelon II remet aux moines la chapelle de son château (Saint Mesme) sise au lieu dit le Rocher.  L’abbaye tourangelle est doublement représentée.

Vers 1600 :
Henri IV octroie l’utilisation de l’église du Prieuré comme église de la paroisse, jusqu’à la révolution, les moines de Soissons viennent fin juillet à Pierrefonds durant plusieurs jours pour prélever taxes et impôts.

XVIIIe et XIXe siècles :
À la révolution, le prieuré devient bien national et est vendu à un Fidèle Lacroix (agriculteur à Compiègne). Il existait une École d’Agriculture dans cette ville. Avant la révolution on employait le terme de paysan.

XXe siècle à nos jours :
Le château du Prieuré est édifié d’après les plans de Viollet-le-Duc à la demande de Monsieur Sabatier, directeur du journal Le Quotidien illustré puis du journal l’Éclair. La propriété comprend notamment le château, les écuries, les remises, la sellerie, quatre serres chaudes, un bâtiment avec une machine à vapeur servant à l’élévation de l’eau , un jardin anglais avec un grand potager, une conciergerie et un bâtiment pour le jardinier. Plusieurs familles se succèderont ensuite. Le château du prieuré et ses dépendances abriteront pendant la guerre de 1914-1918 un hôpital militaire.

La propriété du Prieuré est achetée par l’Abbé Quentin en 1947. Il achètera à cette même époque la propriété des Bains.
Menacé d’expropriation en 1954 par la mairie de Pierrefonds pour aménager des structures d’accueil, l’abbé Quentin se battra pour sauvegarder ce patrimoine thermal en ruine. Le site des Bains (le marais, l’hôtel actuellement le chalet du lac, les sources thermales comprises) occupe alors une superficie de 20 hectares.

Début des années 1990, l’Institut décide de regrouper toutes les structures sur un même site celui du Prieuré, la partie « Hôtel des bains » est donc vendue.

L’école se situe actuellement dans le parc arboré près de l’église, incluant un nouvel Arboretum, un parcours sylvicole y est ouvert en 2013.