Le métier de commis de coupe

 

Le métier de commis de coupe vous intéresse et vous souhaitez en savoir plus ? Missions, formation, évolutions professionnelles ou encore salaire…voici tout ce qu’il faut savoir sur ce poste de la filière bois. 

Le métier de commis de coupe en bref

Le commis de coupe est chargé d’approvisionner la scierie en bois en faisant le lien avec les propriétaires forestiers.

Il analyse la qualité du bois mis en vente, en estime le volume et négocie le prix d’achat. Il veille à ce que le bois coupé corresponde aux critères de qualité et aux exigences de production.

C’est l’un des métiers les plus commerciaux du secteur forestier, car le coût d’achat et la qualité du bois influencent directement la rentabilité de la scierie.

Dans certains cas, il est également responsable de l’organisation des travaux de coupe ainsi que de l’acheminement du bois vers le site de transformation.

Le commis de coupe peut également être appelé :

– Commis forestier ;

– Acheteur ;

– Approvisionneur.

En quoi consiste le métier de commis de coupe ?

Quelles sont ses missions ?

Le commis de coupe a quatre missions principales :

– Prendre contact et entretenir de bonnes relations avec les vendeurs de bois (ONF, coopératives, exploitants…).

– Estimer le volume de bois (arbres sur pied ou abattus) et évaluer sa qualité.

– Négocier le prix d’achat en fonction de plusieurs critères (coût d’exploitation, prix moyen du marché…).

– Organiser les travaux de coupe des arbres et le transport du bois jusqu’à la scierie.

Où exerce-t-il ?

Il évolue en tant que salarié au sein de différents types d’entreprises :

– Scieries ;

– Coopératives et exploitations forestières ;

– Papetiers ;

– Entreprises spécialisées dans le commerce du bois, ou dans la négociation de produits forestiers.

Il se rend très régulièrement sur place, en forêt, pour réaliser ses différentes missions, notamment le contrôle de la qualité du bois. Au quotidien, il échange également avec de nombreuses personnes, comme les propriétaires forestiers mais également les bûcherons, chauffeurs et responsables de chantiers afin d’assurer la bonne organisation des opérations.

Les principales compétences et qualités d’un commis de coupe

Les savoir-faire 

– Connaissance des produits forestiers (essences de bois, caractéristiques…)

– Connaissance de la filière bois (tendances du marché, techniques d’estimation du volume, etc.)

– Compréhension des enjeux liés à la gestion durable des forêts et à l’industrie actuelle du bois

– Maîtrise des réglementations forestières en vigueur

– Capacités en management et en gestion de projet pour suivre les travaux de coupe et d’acheminement

– Maîtrise des techniques de négociation

Les savoir-être

– Aisance relationnelle

– Capacité d’observation et d’analyse

– Sens de l’organisation

– Goût pour le terrain et le travail en extérieur

Quelles études suivre pour accéder à l’emploi ?  

La formation la plus commune pour devenir commis de coupe est un BTSA en gestion forestière (niveau bac +2), particulièrement apprécié des recruteurs. 

Un BTSA Technico-commercial spécialité produits d’origine forestière permet également d’accéder à cet emploi. 

Les étudiants peuvent aussi choisir un programme en trois ans, notamment une licence pro mention métiers du bois (niveau bac+3).

Le BTSA en Gestion Forestière de l’Institut Charles Quentin

Durée : 2 ans.

Type de formation : BTSA (Brevet de technicien supérieur agricole).

Niveau d’études : bac+2 (120 crédits ECTS).

Type de parcours : disponible en parcours initial ou en alternance (20 semaines en centre de formation, 27 semaines en entreprise et 5 semaines de congés payés).

Accès à la formation : après un bac général, technologique ou pro agricole, ainsi que d’autres baccalauréats, sous réserve de motivation. En alternance, un contrat avec un maître d’apprentissage est requis. 

Tarification : 18 000 euros en parcours initial. L’apprentissage en alternance est éligible au financement des OPCO.

Référent handicap : M. Jason Zielinski (Jason.Zielinski@charlesquentin.cneap.fr). 

Résultats de la formation : 100 % de réussite, 100 % d’employabilité.

Ce programme en deux ans forme des spécialistes capables d’évoluer et de conseiller dans la gestion durable des forêts.

Les enseignements permettent aux étudiants, à l’issue de leur parcours, d’acquérir des compétences scientifiques et techniques en matière de production de bois et de préservation des zones boisées.

Afin de s’adapter aux besoins de chacun, le cursus est proposé en parcours initial ou en alternance, avec des classes à taille humaine favorisant le suivi personnalisé.

À l’issue du BTSA, les étudiants peuvent bénéficier des partenariats de l’établissement avec l’ONF et diverses coopératives pour faciliter leur insertion professionnelle.

Ils peuvent également poursuivre leurs études vers une licence pro, ou en préparant un second BTS pour acquérir une double compétence.

*Pour toutes informations supplémentaires sur le programme, contactez-nous via le formulaire ou par téléphone.

Quelles sont les évolutions professionnelles d’un commis de coupe ? 

Le commis a plusieurs perspectives d’évolution de carrière au fil de ses années d’activité. Celles-ci dépendent de sa qualification ainsi que du type d’entreprise dans laquelle il évolue. Voici quelques exemples : 

Responsable des approvisionnements

L’évolution naturelle d’un commis de coupe est le poste de responsable des approvisionnements. Il supervise alors l’ensemble des achats de bois de l’entreprise. Il manage une équipe composée de commis de coupe, bûcherons, chauffeurs et autres professionnels. Son quotidien devient davantage managérial, avec de plus grandes responsabilités.

Responsable de production

Un commis de coupe qualifié peut également choisir de s’orienter vers la production industrielle en devenant responsable de production. Son rôle consiste alors à superviser le processus de transformation du bois en usine.

Directeur d’exploitation

À terme, après plusieurs années d’expérience dans le métier, il peut gravir les échelons et atteindre le poste de directeur d’exploitation. À ce titre, il est chargé de l’ensemble des activités opérationnelles de la scierie ou de l’entreprise du secteur de la filière bois où il travaille. Ce poste demande de l’expérience, mais également une formation solide.

Quel est le salaire d’un commis de coupe débutant ?

D’après Figaro Emploi, le salaire moyen d’un commis de coupe débutant (0 à 2 ans d’expérience), est compris entre 15 000 et 23 000 euros brut par an, soit un salaire médian d’environ 19 000 euros brut annuel. Ces chiffres reposent sur les salaires proposés par 166 offres d’emploi en France. 

Les revenus mensuels d’un commis de coupe junior sont alors de 1 600 euros brut, ce qui correspond à environ 1 200 euros net par mois. À cela s’ajoute une part variable supplémentaire, d’un montant moyen de 1 000 à 2 000 euros par an, correspondant à des primes d’objectifs ainsi qu’à un 13e mois.

Son salaire augmente avec les années d’expérience. Toujours selon les derniers chiffres du Figaro Emploi, entre 2 et 5 ans d’activité, sa rémunération peut augmenter de plus de 8 %.

Les contrats proposés aux débutants sont majoritairement des contrats d’intérim ou des CDI.

Quel est le salaire d’un commis de coupe confirmé ?

Le salaire d’un commis de coupe senior, avec plus de 5 ans d’expérience, se situe entre 25 000 et 30 000 euros brut par an.

Sa rémunération mensuelle brute est alors comprise entre 2 100 et 2 500 euros brut, soit environ 1 600 à 1 900 euros net par mois.

La part variable de son salaire s’élève en moyenne à 3 000 euros brut par an. Cela correspond à des primes de performance, des primes d’objectifs, ou encore à un 13e, voire un 14e mois.

Un commis de coupe senior peut négocier son salaire en fonction de son expérience et de ses qualifications. Ses revenus varient également selon la taille de l’entreprise dans laquelle il évolue. Les grands exploitants forestiers ont tendance à proposer des offres d’emploi proposant des salaires plus importants.

Sans oublier qu’au fil de sa carrière, il est amené à évoluer et à gravir les échelons, bénéficiant bien souvent d’un salaire plus élevé.