Le pépiniériste est avant tout un grand amoureux de la nature, sans oublier qu’il a la main verte !  Vous envisagez d’en faire votre carrière mais avez encore des doutes ? 

Pour vous aider à y voir plus clair, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce métier de l’agriculture : missions, formation, évolutions professionnelles, salaire… 

Le métier de pépiniériste en bref

Concrètement, le métier de pépiniériste consiste à cultiver des végétaux, que ce soit des arbustes, arbres forestiers, arbres d’ornement ou fruitiers, ou encore des plantes et des fleurs.

Il veille à leur croissance jusqu’à ce qu’ils quittent la pépinière, en étant suffisamment développés pour être vendus à des particuliers ou à des professionnels. Cela peut aller des propriétaires qui veulent des plantes pour orner leur jardin, à des maraîchers qui souhaitent acheter des arbres fruitiers. 

Afin de mener à bien ses missions, il réalise diverses tâches, à la fois techniques et commerciales.

– Tout d’abord, il met ses connaissances agricoles à l’œuvre pour faire pousser les végétaux : bouturage, semis, greffage, traitements contre les nuisibles, etc. 

– Ensuite, il prend en charge ou participe à leur commercialisation, notamment en préparant les commandes et, dans les petites structures, en suivant également les livraisons. 

Le pépiniériste peut également être appelé arboriculteur (spécialisé dans la culture des arbres), horticulteur (spécialisé dans les fleurs et les plantes) ou ouvrier pépiniériste.

En quoi consiste le métier de pépiniériste ?

Quelles sont ses missions ?

Le pépiniériste a trois grandes missions principales :

1. Mettre en place les cultures :

– Prélèvement des boutures

– Préparation du sol (fertilisation, amendement…)

– Semis ou repiquage des boutures de manière adaptée

2. Entretenir les cultures :

– Arrosage, désherbage, taille et élagage

– Suivi de la croissance des végétaux plantés

– Traitement contre les maladies, parasites ou carences

– Pincement, taille ou palissage lorsque cela est nécessaire

3. Préparer les commandes :

– Conseils sur les végétaux à choisir 

– Étiquetage et calibrage

– Mise en pot

En fonction de son statut et du type d’entreprise dans laquelle il évolue, le pépiniériste peut également conseiller les clients sur le choix des végétaux les mieux adaptés à leurs besoins. Il peut aussi avoir des missions commerciales, en participant à la vente des produits.

Où exerce-t-il ?

Au grand air et au plus près de la nature ! Son quotidien se déroule principalement en extérieur, où il prend soin des végétaux. 

L’intensité de son travail varie selon les saisons, sachant qu’en fonction de la production, certaines périodes de l’année impliquent des journées chargées, voire des heures supplémentaires.

Concernant son statut, le pépiniériste peut être salarié ou dirigeant de sa propre pépinière.

En tant que salarié, il exerce généralement au sein d’une pépinière de jeunes plants, d’une entreprise d’aménagement extérieur, d’une coopérative ou d’une exploitation agricole. Il travaille sous la supervision d’un chef de culture, en équipe ou en autonomie, selon la taille de l’entreprise.

Le pépiniériste peut également être indépendant et gérer sa propre pépinière. Dans ce cas, il porte plusieurs casquettes : pépiniériste cultivateur, responsable marketing pour attirer les clients, et commercial pour négocier les prix. 

Selon son chiffre d’affaires et la croissance de son activité, il peut recruter des experts et avoir un rôle davantage managérial.

Les principales compétences et qualités d’un pépiniériste

Les savoir-faire 

– Connaissances en biologie ainsi qu’en techniques de cultures et de multiplication

– Maîtrise des techniques d’entretien des plantes

– Maîtrise des outils, matériels et machines d’entretien

– Gestion des espaces de production 

Les savoir-être

– Patience

– Sens de l’organisation et de la planification

– Capacité d’observation et sens du détail

– Rigueur

– Appétence pour le travail dynamique en plein air  

– Qualité relationnelle

Quel diplôme pour devenir pépiniériste ?  

Plusieurs formations permettent d’accéder à cet emploi. Il existe d’abord des programmes de niveau bac, notamment le CAPA Productions horticoles (spécialité pépinières ou fruitières) ou le bac pro Productions horticoles.

Les étudiants peuvent également suivre une formation en deux ans, comme le BTSA production horticole ou le BTSA en Gestion Forestière. Ces parcours permettent de se spécialiser davantage dans le domaine. 

Le BTSA en Gestion Forestière de l’Institut Charles Quentin

Durée : 2 ans.

Type de formation : BTSA (Brevet de technicien supérieur agricole).

Niveau d’études : bac+2 (120 crédits ECTS).

Type de parcours : disponible en parcours initial ou en alternance (20 semaines en centre de formation, 27 semaines en entreprise et 5 semaines de congés payés).

Accès à la formation : après un bac général, technologique ou pro agricole, ainsi que d’autres baccalauréats, sous réserve de motivation. En alternance, un contrat avec un maître d’apprentissage est requis. 

Tarification : 18 000 euros en parcours initial. L’apprentissage en alternance est éligible au financement des OPCO.

Référent handicap : M. Jason Zielinski (Jason.Zielinski@charlesquentin.cneap.fr). 

Résultats de la formation : 100 % de réussite, 100 % d’employabilité.

Le BTSA GF de l’Institut Charles Quentin, à Pierrefonds, forme les pépiniéristes de demain.

Ce programme prépare les étudiants à la production de végétaux et à la préservation de l’environnement, en intégrant les enjeux modernes du secteur. Les cours sont dispensés en classes à taille humaine, permettant un accompagnement personnalisé.

Ce BTS opérationnel permet aux candidats d’acquérir des compétences à la fois scientifiques et techniques, particulièrement appréciées des recruteurs.

L’Institut Charles Quentin met également ses étudiants en relation avec ses partenaires nationaux de confiance, notamment des coopératives françaises et l’ONF (l’Office National des Forêts).

*Pour toutes informations supplémentaires sur le programme, contactez-nous via le formulaire ou par téléphone.

Quelles sont les évolutions professionnelles d’un pépiniériste ? 

Malgré les idées reçues, les perspectives d’évolution professionnelle sont nombreuses pour un pépiniériste. Voici les plus courantes :

Chef de culture

Après plusieurs années d’activité, le pépiniériste peut accéder au poste de chef de culture en pépinière. Il est alors responsable de l’ensemble des opérations techniques afin de garantir à l’entreprise une production de végétaux optimale, en accord avec les objectifs commerciaux.

Se spécialiser

Un pépiniériste peut choisir à tout moment de se spécialiser dans un domaine spécifique, comme l’horticulture ou l’arboriculture. Selon ses qualifications, il peut alors être amené à suivre une formation complémentaire.

Entrepreneur

Comme mentionné plus haut dans la fiche, de nombreux pépiniéristes ouvrent leur propre pépinière ou jardinerie. Ce sont principalement les profils seniors, avec plus de 5 ans d’expérience qui se lancent grâce à leur expertise dans le domaine !

Quel est le salaire d’un pépiniériste débutant ?

Un pépiniériste junior, avec moins de 2 ans d’expérience, touche en général le SMIC. Son salaire fixe médian est d’environ 1 400 euros brut par mois, soit environ 1 100 euros net mensuels.

En début de carrière, son salaire annuel moyen est donc d’environ 16 800 euros brut, soit environ 13 000 euros net par an.

Une part variable vient compléter cette rémunération, d’un montant compris entre 1 000 et 1 500 euros brut par an, sous forme de primes ou d’un 13e mois.

Le salaire évolue dès les premières années d’expérience et atteint en moyenne 20 000 euros brut par an, soit 1 700 euros brut par mois (1 300 euros net par mois).

La rémunération en début de carrière varie en fonction des qualifications du pépiniériste. S’il choisit de se spécialiser, par exemple en tant qu’horticulteur ou arboriculteur, il peut prétendre à un salaire plus élevé.

Quel est le salaire d’un pépiniériste confirmé ?

Le salaire d’un pépiniériste confirmé, avec 5 ans d’expérience ou plus, se situe entre 22 000 et 30 000 euros brut par an. Ses revenus mensuels varient alors entre 1 800 et 2 500 euros brut, soit environ 1 400 à 1 900 euros net par mois.

À cela s’ajoute une part variable d’environ 2 000 euros brut par an, correspondant à différentes primes (objectifs, performance…) ainsi qu’à un 13e mois.

Son salaire varie selon ses qualifications, son expérience et l’entreprise dans laquelle il évolue. Par exemple, selon les derniers chiffres publiés par Indeed, le salaire horaire proposé pour un horticulteur chez les Pépinières Naudet est de 11,83 euros brut de l’heure.

À noter également qu’un profil senior peut évoluer vers un poste de chef de culture et avoir ainsi une rémunération plus élevée.

Lorsqu’il est à son propre compte, la rémunération d’un pépiniériste dépend directement du chiffre d’affaires et de la rentabilité de son exploitation.